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Utiliser les outils bibliométriques

Le Web of Science et Scopus à l'UVSQ

Le Web of Science et Scopus sont disponibles à l'UVSQ ainsi que les outils d'analyse de performance liés : InCites (WoS) et SciVal (Scopus).   Le Web of Science est une base historique (années 1960) qui a longtemps eu le monopole en matière de bibliométrie, et continue de dicter les indicateurs de plusieurs classements internationaux (dont le fameux classement de Shanghai, ARWU). Elle est constituée sur des critères de sélection : seules des revues sélectionnées pour leur qualité intègrent le WoS. Certaines disciplines y sont peu représentées (SHS, économie, informatique...), et l'anglais y est prédominant. Le WoS dépouille 20 000 revues.

Scopus est plus récente : lancée la même année que Google Scholar, en 2004, elle revendique la couverture la plus large possible. On y trouve donc plus de publications, des domaines plus diversifiés (SHS, sciences de l'ingénierie...) et d'articles hors anglais. Elle compte plus de 22 800 revues et 150 000 ebooks.

Nos services

Nous vous proposons 4 services autour des outils bibliométriques : 
  • Rendez-vous individuel de formation au WoS, à Scopus, à InCites et SciVal
  • Intervention en laboratoire
  • Demande de correction au WoS ou Scopus, si lors de vos recherches, vous rencontrez un doublon ou un problème d'affiliation. La DBIST participe à un Groupe de travail Bibliométrie avec d'autres établissements de Paris-Saclay qui a permis de faire des remontées massives à ces deux bases sur les noms de structures et de développer un outil d'aide à la signature.
  • Formation doctorale Initiation à la bibliométrie

La bibliométrie en question

Les outils bibliométriques rencontrent tous des limites :
  •  couverture des publications scientifiques partielle (les SHS y sont moins représentées) et parfois inconnue
  • doublons dans les références bibliographiques
  • prise en compte de toutes les citations, sans niveau de valeur (non-exclusion des auto-citations ; citations négatives...)
  • absence de prise en compte de la qualité des articles, que seule l'évaluation par les pairs permet de connaître, et des autres aspects de l'activité de recherche, comme l'enseignement, qui permettraient d’obtenir une évaluation fiable du chercheur.
L'usage des indicateurs bibliométriques doit être objet de prudence : certains d'entre eux sont l'objet de manifestes en dénonçant les effets pervers signés par un nombre croissant d'institutions françaises : c'est le cas du Manifeste de Leiden (2015) qui demande de bannir l'usage du h-index, et de la Declaration On Research Assessment (DORA) en 2013 qui vise les dérives liées à l'Impact Factor en promouvant l'utilisation de métriques alternatives. 
En France, le Hcéres, l'ANR se sont positionnés en 2018 pour une évaluation plus qualitative et la non prise en compte de ces deux indicateurs, dans la lignée du Plan National pour la Science Ouverte.